Avant 1940

Sainte-Anne laisse place à Mariannne.

Élevés au milieu d’un parc agréable, les bâtiments qui abritent l’actuel hôtel de ville de Royan, avenue de Pontaillac, ont été aménagés dans l’une des plus monumentales villas du quartier de Pontaillac, villa qui s’est d’abord appelée Sainte-Anne, avant d’être rebaptisée Les Palmiers en 1892.

Acquise en 1892 par un riche Parisien, Jean-Louis Sarlin, la villa fut aussitôt transformée et rebaptisée « Les Palmiers », et son parc fut agrandi (…). Les modifications affectèrent essentiellement la façade vers la mer, recomposée et dotée d’une terrasse (…). De hauts combles à la française recouverts d’ardoises et éclairés par une série de lucarnes remplacèrent la toiture à l’italienne. La propriété fut acquise par la municipalité de Paul Métadier en 1939 pour y installer un établissement d’enseignement. Elle servit d’annexe au collège Zola de 1941 à 1943.

Les années 50-60

Endommagée par le bombardement de 1945 et privée de ses hautes toitures, la villa Les Palmiers fut restaurée. Les travaux à peine achevés, les services de la mairie s’y installèrent en attendant la construction d’un édifice neuf, en centre-ville, sur la place du général de Gaulle. Ce projet n’ayant pas abouti, la mairie s’installa définitivement aux Palmiers en 1950. La photo aérienne ci-dessus est prise avant le passage de l’ouragan Martin en 1999. Le Parc de la villa est encore « indemne ». Le long de la côte, la petite plage du Pigeonnier précède la large conche de Pontaillac.

Années 2000

 

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