Destinée au culte catholique et offerte aux habitants du quartier du Parc, cette étonnante église interpelle quiconque emprunte l’avenue Émile Zola. Ce projet est confié au trio d’architectes Bauhain, Baraton, Hébrard dès le début des années 50, largement investi dans la reconstruction du temple protestant. La grande liberté formelle et plastique de ce bâtiment reprend sans contradiction les principes énoncés par les architectes, pour le projet avorté de reconstruction de Notre-Dame.
Fidèle aux influences brésiliennes, cette réalisation affiche clairement ses références. Elle s’apparente à la chapelle Saint-François d’Assise, érigée par Oscar Niemeyer dans le quartier de Pampulha à Belo Horizonte au Brésil et concilie l’avant-gardisme des voiles autoportants à l’académisme encore bien présent du plan des églises européennes. Ainsi, sur une assise de pierre appareillée, une parabole de béton, permet de lire en façade le volume de la nef. Un traitement de céramique plus récent en accentue la présence et rappelle la dédicace de l’église : Notre-Dame de l’Assomption.
À l’arrière, un dispositif de portes coulissantes permet d’ouvrir le chevet sur l’extérieur et adapte ainsi cette architecture au contexte balnéaire.
Architecte(s) :
- René BARATON
- Jean BAUHAIN
- Marc HEBRARD
- Jean Bauhain
- Marc Hébrard
- René Baraton
Collaborateur(s) : A. Trébuchet (céramique), M. Rocher, J. Barillet, ent. (vitraux)
Cliquez sur les images ci-dessous pour les voir en + grand
Comments are closed.